L’entrepreneuriat féminin, est-il vecteur de la relance ?

10 novembre 2023 startup entrepreneuriat féminin

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Start-ups, entreprises à impact, reprises... Les femmes entrepreneuses et dirigeantes sont un vivier de talents au service de l'économie de demain et ont plusieurs cartes à jouer dans la relance. Qui sont-elles? Ont-elles accès aux mêmes investissements que les hommes? On a fait le point avec Elise Tissier directrice du Lab BpiFrance et revu le baromètre de Sista et Eldorado sur les financements.

Bpifrance veut doubler le nombre d’entrepreneurs et entrepreneures

Quand on demande à Elise Tissier, directrice du Lab de BpiFrance, si les femmes sont un vecteur de la relance, elle répond sans hésiter par l’affirmative, lors d’une interview: « BpiFrance a pour ambition de doubler le nombre d’entrepreneurs en France, et cela ne peut pas se faire sans les femmes. » Elle ajoute: « Sur les PME et ETI, le constat est cruel : les femmes entrepreneures y sont très nettement sous-représentées. »

« Seulement 12 % des dirigeants de PME de plus de 10 salariés et d’ETI sont des dirigeantes », poursuit l’experte, en se basant sur une étude menée par Le Lab Bpifrance et l’association Femmes Chefs d’Entreprise (FCE) France, auprès de 1.160 cheffes et chefs d’entreprise, publiée en décembre 2022.

Relance: la carte des femmes créatrices ou repreneuses d’entreprise

« Quand on parle d’entrepreneuriat féminin, remarque Elise Tissier, on l’associe de manière quasi-immédiate voire quasi-unique à la création d’entreprise… » L’étude montre que 37 % des dirigeantes des PME de plus de 10 salariés et ETI le sont devenues en créant leur entreprise – c’est la première voie d’accès. Mais « les dirigeantes sont aussi des repreneuses familiales (27 % contre 13 % chez les dirigeants) et externes (10 % contre 21 % chez les dirigeants) ».

« Il y a un vrai travail à faire sur la reprise externe pour les femmes, affirme en conséquence Elise Tissier. Avec toutes les entreprises qu’il y a à reprendre, si les femmes pouvaient y accéder de manière plus évidente, ce serait très positif : il y a aurait un vivier de repreneurs beaucoup plus important. »

Parmi les leviers favorisant l’accès à la reprise externe, l’experte pointe entre autres le rôle des collectifs : « Il faut être dans les bons réseaux », avertit-elle. Réseaux mixtes et 100 % féminins, aucun n’est à négliger : « Les deux sont intéressants. »

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